• Fortunes et infortunes des familles du Nord, film de Gilles Balbastre

    L’industrie du textile dans le Nord

    Ce documentaire propose des portraits croisés d’un dirigeant d’une des plus grandes maisons lainières, les Dewavrin, et de ses ouvriers. Chacune des parties livre sa perception de l’histoire de l’entreprise.


    Après la période faste des années 70, l’industrie lainière décline. Dans le Nord-Pas de Calais, l’entreprise Dewavrin, qui a contribué à l’âge d’or économique de la région, y ferme ses usines dans les années 2000, souhaitant péréniser son activité en Chine ou en Roumanie. Les ouvriers du Nord évoquent notamment ce qui était leur « seconde famille » et la fin de cette époque.


    C’est aussi le récit des fortunes et infortunes de notre société post-industrielle.

     

     
    fortunes et infortunes des familles du Nord 1

    Par hervepolypcf62.over-blog.com


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  • http://a34.idata.over-blog.com/0/26/78/91/AVEC-JACKY-HENIN-A-LAIGNEVILLE/316897_10150376909257317_600922316_10285368_1864673421_n.jpgL’austérité étouffe la croissance réelle, celle de l’activité, diminuant les rentrées d’impôts et de cotisations, aggravant les gâchis du chômage ou du travail précaire. Les déficits se maintiennent donc.


    Les 30 milliards d’allègements de cotisations sociales, la baisse de l’impôt sur la fortune, la suppressions de la taxe professionnelle, les cadeaux en cascade à un patronat qui en aura reçu tant et plus, au terme de ce quinquennat, plombent les comptes publics. Ceux-ci portent également la croix du soutien massif, sans contrepartie, accordé aux banques ou à des grandes entreprises, dans l’automobile notamment. Moyennant quoi, ces dernières licencient et les premières encaissent l’argent prêté sans intérêt ou presque par la BCE – 500 milliards d’euros sur trois ans à 1% !-, se gardent bien d’accorder des crédits aux PME et spéculent auprès des marchés avec ces sommes colossales.


    Les agences de notation comme Standard &Poor’s, directement contrôlées par des fonds financiers, les servent avec zèle : après la perte du triple A, une hausse d’intérêt d’un point sur les emprunts augmenterait de 10 milliards la charge de la dette cumulée sur cinq ans.


    Le serpent financier nous étouffe et il se mord la queue, précipitant, par sa gloutonnerie, les pays dans des abimes économiques.


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  • Réforme des collectivités - Finances

    Les collectivités territoriales sont préoccupées par leur avenir et celui des populations. Avec les outils d'aujourd'hui, elles tentent d'imaginer le futur de nos territoires : développement économique, aménagement foncier, habitat, services publics, transports, numérique...


    Sous l'effet des réformes territoriales, les compétences sont transférées de communes à communautés d'agglomération : eau, petite enfance, Programme Local d'Urbanisme... et les préfets ont présenté aux commissions départementales de coopération intercommunales leur vision étatique du territoire : extension des intercommunalités, fusion, obligation d'adhésion. Partout, un même leitmotiv : concentration des lieux de décisions, réduction des dépenses publiques.


    L'ensemble des réformes territoriales votées en 2010 visent à réduire le nombre de collectivités territoriales, à éloigner les lieux de décisions du citoyen, à porter atteinte à la démocratie de proximité et au rôle des élus.
    Elles visent à appliquer la rigueur de la Révision Générale des Politiques Publiques aux services publics locaux, en réduisant le nombre des personnels territoriaux, ceci au profit dû développement de services privés.


    Un rôle fondamental dans la vie quotidienne


    Les services publics mis en œuvre par les collectivités territoriales jouent un rôle fondamental pour répondre aux besoins des habitants. Ils interviennent pour tous et dans tous les domaines de la vie quotidienne : transports, santé, scolarité, sport, culture. Nous considérons ces services publics comme nécessaires à la vie sociale, utiles à l'intérêt général, générateurs de justice sociale, et également essentiels à l'économie. Ils constituent un rempart à la crise sociale actuelle.


    Accusées d'être responsable des déficits publics - alors que les transferts de compétences se sont succédé sans compensation financière suffisante, et sans considération pour leur rôle prépondérant dans l'investissement public -, les collectivités territoriales sont mises au pain sec et à l'eau par le gouvernement.


    En privant les collectivités de fiscalité propre, en supprimant la taxe professionnelle, en gelant pour 3 ans les dotations de l'État et en réduisant l'emploi public par la RGPP, ce gouvernement de Droite pousse les élus locaux à réduire les prestations sociales et à les confier au secteur privé, les abandonnant ainsi à une logique de profit.


    Au moment où il faudrait soutenir les collectivités financièrement, le gouvernement préfère mettre les territoires et les hommes en concurrence.


    Cette cure d'austérité imposée oblige désormais un grand nombre de collectivités à augmenter des impôts qui pèsent directement sur les ménages ou à renoncer à des engagements forts pour lesquels les élus ont été mandatés.


    En Bourgogne, ce sont 5,1 millions d'euros de manque à gagner pour le budget de notre collectivité régionale en Z012.


    À la faveur de la crise financière et économique qui mène des pays européens à la faillite, cette logique d'une intégration capitaliste encore plus poussée a conduit les dirigeants franco-allemands à faire adopter le "pacte pour l'euro plus" par le conseil européen en mars 2011, renforcé tout récemment par l'accord de Bruxelles. Les principales recettes de ces plans, nous les connaissons bien ; elles sévissent déjà : comprimer les salaires et mettre en concurrence les salariés des pays européens, allonger l'âge de la retraite, casser les services publics et niveler par le bas les prestations sociales, imposer des plans d'austérité aux pays qui ont recours à l'Union Européenne, la Banque centrale Européenne et le FMI. Et afin de museler toute résistance nationale, la commission européenne aurait droit de regard et de contrôle sur les budgets nationaux. C'est un coup d'État contre la démocratie, un pacte contre l'Europe sociale.


    Cependant, d'autres visions prennent corps, d'autres aspirations de la société civile se font entendre.


    Le 25 septembre, un événement exceptionnel s'est produit : le Sénat a basculé à Gauche pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république. Depuis, deux nouvelles lois remettant en cause la réforme des collectivités ont été adoptées : le report d'adoption des schémas d'intercommunalités et la suppression des "conseillers territoriaux" censés fondre en un seul élu le conseiller général et le conseiller régional.


    Dans les différents schémas que nous élaborons localement, l'attractivité de nos territoires se définit plus par la qualité de la vie, par la coopération, par la complémentarité d'un développement économique intelligemment réparti entre ville et campagne, que par la compétitivité exacerbée entre territoires. Il monte de la population une volonté d'être entendue sur les sujets fondamentaux. Un véritable rapprochement des citoyens et des pouvoirs locaux par une démocratie de proximité, des services publics sous maîtrise publique, impliquant les citoyens par des conseils dédiés ; cela doit devenir, au-delà d'un des enjeux de la gestion des territoires, un droit fondamental à mettre en œuvre dans tous les espaces de la vie : de la cité jusqu'à l'entreprise.


    Cest pourquoi il est fondamental que les Bourguignons connaissent et appréhendent les conditions locales, nationales et européennes, dans lesquelles la Région agit. À défaut, nous serons tenus pour responsables, bien au-delà de nos propres choix, des difficultés que nos concitoyens vivent au quotidien.


    Construire un vrai pacte de progrès


    Cela appelle de notre part, non seulement de mener les batailles politiques nécessaires face à un gouvernement qui sacrifie ses territoires sur l'autel du capital et de la rentabilité, mais également de dégager des perspectives porteuses d'espoir. Cela suppose, contrairement au pacte euro plus, de construire un véritable pacte de progrès humain, social et écologique.


    Nous ne pourrons alors pas faire l'économie de remettre en cause la toute puissance des marchés financiers et de les soumettre à la régulation et au contrôle social, ni non plus faire l'économie d'agir pour réduire le taux de profit du capital et en taxer les mouvements afin que l'argent soit destiné à l'intérêt général plutôt qu'à l'intérêt de quelques particuliers.


    Ces propositions relèvent d'une autre conception de la société où l'homme, au lieu du profit, est au centre des préoccupations et des projets. Le programme du Front de Gauche (dont le Parti Communiste est partie prenante) pour 2012, affiche clairement cette conception : « l'Humain d'abord. » Notre groupe communiste porte ces espoirs et ces engagements au sein de la majorité du Conseil Régional de Bourgogne.


    Nathalie VERMOREL-DE ALMEIDA
    Présidente du Croupe Communiste


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    Serge Desbrosses,   candidat   Front de gauche   à la 3 e circonscription   de Saône-et-Loire

    Serge Desbrosses, candidat Front de gauche à la 3 e circonscription de Saône-et-Loire

     

    Mercredi soir Serge Desbrosses, candidat Front de gauche à la 3 e circonscription, suppléé de Sylvie Lefèvre, a partagé sa vision de l’avenir lors d’une assemblée citoyenne au Creusot à la salle Saint-Henri.

    Quel regard portez-vous sur la perte du triple A ?

    Le gouvernement en a fait beaucoup sur la perte éventuelle du triple A. Il a mis en marche la machine à écraser les avancées sociales. Malgré tous ses efforts, le triple A a sauté comme la banque au casino. Les pseudo-experts se trompent, ils nous délivrent des discours mensongers. Le triple A, il faut en sortir. Ne nous agenouillons pas. Nous ne devons pas nous plier à l’économie, mais l’économie doit se plier aux besoins des humains.

    Quel regard posez-vous sur l’action gouvernementale ?

    Ce pouvoir n’a pas les compétences requises pour sortir la France de la crise puisqu’il obéit à la domination financière. Avec l’austérité, c’est la croissance réelle qui va baisser et diminuer les rentrées d’impôts et de cotisations. Le danger pour la France n’est pas, comme le clame le Front national, l’étranger, mais bien les banques et leurs actionnaires.

    Pour vous, quelles sont les priorités ?

    Il faut immédiatement reprendre le contrôle public des banques françaises, c’est indispensable. Au lieu de diaboliser la dette publique, engageons un audit citoyen pour faire part de la bonne et de la mauvaise dette. On entend beaucoup parler de vote utile. Pour nous, le vote utile est celui qui portera le Front de gauche au 2 e tour. Pour nous, la priorité, c’est l’humain d’abord.

     

    http://www.lejsl.com


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  • Aujourd'hui débute ce que le gouvernement appelle un "sommet social". Il s'agit pour lui de l'une des dernières occasions de poursuivre son travail de destruction du modèle social français.

    Lutter contre le chômage. Tel était l'argument imparable que le gouvernement et Sarkozy avaient donné pour imposer ce sommet social.

    Avec un capitalisme qui continue d'enfoncer les économies et les états dans la crise, ce sommet social s'est parait-il transformé en sommet contre la crise. Car, on l'aura bien compris, l'idée de la droite va être de faire passer l'idée que les travailleurs vont devoir être encore moins chers et moins protégés, en clair plus "compétitifs", pour pallier à la perte d'un triple A attribué par ceux-là même qui sont à l'origine de la crise, j'ai nommé les marchés financiers.

    Comme d'habitude, Sarkozy use de la rhétorique pour faire avaler cette nécessité de réformes à la hussarde. La rhétorique, c'est de faire une affirmation qu'on ne peut pas contredire et d'avancer des questions auxquelles tout le monde (ou presque) aurait envie de répondre oui.

    Il déclarait ainsi, mardi dans l'Ariège : "est-ce que la société française fait le choix de l'emploi, donc de la croissance, donc de la compétitivité ? Ou est-ce que la société française fait le choix du court terme". Sous entendu : ce que je prône, c'est pour l'emploi et la croissance et quiconque s'y oppose, à commencer par les syndicats, c'est de l'immobilisme qui mène à la catastrophe.

    A sa façon, avec son gouvernement, Sarkozy accélère les calendriers et détournent les questions. Au final, le problème n'est pas de savoir s'il faut faire évoluer la France mais plutôt : dans quel sens ? Et, sur ce point, avec Sarkozy, il n'est jamais possible de discuter !

    De nouveaux reculs des droits des travailleurs

    Au final, ce que prépare la droite avec ce sommet social, c'est une nouvelle série de mesures pour réduire encore un peu plus les protections des travailleurs, notamment la durée du temps de travail, et piocher un peu plus dans ce qu'il reste de leurs revenus.

    Sous l'argument des milliers de fois utilisé de renforcer la compétitivité, la droite avance toujours un peu plus vers l'instauration de sa TVA sociale. "La question maintenant se pose de diminuer le poids des charges sociales", disait encore mardi Nicolas Sarkozy. Jamais le bilan des baisses de charges précédentes n'est fait, ni en termes d'emplois créés ou maintenus, ni en termes de coûts pour les comptes de l'Etat et les caisses de la Sécu !

    La baisse des charges des entreprises n'est pas une solution facile utilisée par les gouvernements successifs, c'est un choix politique délibéré pour permettre que les grosses entreprises économisent des sommes considérables qu'elles peuvent ensuite redistribuer à leurs actionnaires. Charge aux contribuables ou aux consommateurs, qui sont majoritairement les travailleurs, de compenser ces allègements, via les impôts ou les taxes !

    Dans le même ordre d'idées, le développement des "accords compétitivité-emploi" est une façon de contourner les 35 heures pour donner plus de flexibilité aux entreprises, en clair imposer des allongements d'horaires aux travailleurs sans les rémunérer avec les avantages des heures supplémentaires !

    La présidente du Medef, Laurence Parisot, ne s'y trompe pas et a proposé l'ouverture "d'une négociation rapide" sur ce sujet avec les syndicats.

    A moins de 100 jours des élections présidentielles, la droite et le patronat tentent d'accélérer leur programme de contre-réformes sociales. Leur crainte serait que les élections à venir, Présidentielles et Législatives, amène au pouvoir une majorité nouvelle beaucoup plus sensible aux pressions du peuple que l'actuelle, qui n'écoute que le Fouquet's et les agences de notation privées.

    Malgré les sondages, impossible de connaître ce que sera le résultat des élections de cette année.

    Ce qui est sûr, c'est que pour contrebalancer cette dérive libérale économiquement, liberticide socialement et raciste idéologiquement, le seul vote utile sera de choisir pour une gauche réaliste, force de proposition, mais une gauche qui assume son Histoire et ses idées, celles de la Révolution de 1789, de la Commune de Paris, du Front Populaire et de la Résistance, une gauche combative, celle que souhaite incarner le Parti communiste avec ses partenaires du Front de Gauche.


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