• L’UEC a lancé à la rentrée de septembre une campagne nationale pour la nationalisation du logement étudiant. Elle rencontre depuis un succès auprès des étudiants, mais aussi d’élus, de citoyens qui appellent à sortir les besoins premiers de toute personne des logiques de marché qui se font sur notre dos pour l’enrichissement de quelques uns. A la fin du mois de novembre, le retard dans le paiement des bourses pour la quasi totalité des étudiants a mis en lumière le démantèlement organisé des CROUS et dont nous sommes les premières victimes tout comme les personnels des Oeuvres universitaires. Quand le gouvernement ne donne pas aux CROUS les moyens de fonctionner, ce sont plus de 25% des étudiants touchés par ces retards de bourse. Les étudiants communistes dénoncent cette précarité que nous subissons tous les jours. A travers une parodie de Bref, la série humoristique de Canal +, nous dénonçons la situation en partant des propos de Benoist Apparu, ministre du logement, qui expliquait il y a peu qu’il attendait qu’on lui montre la précarité étudiante.

    Ce clip de deux minutes, s’ouvrant sur les propos que Benoist Apparu a tenu, déclarant qu’il attend qu’on lui démontre la réalité de la précarité étudiante, montre le quotidien d’un étudiant qui pour payer ses études doit économiser sur la nourriture, la santé, trouve des difficultés à payer son loyer … Cet étudiant, bien déterminé à réussir, prend conscience que cette situation n’est pas une fatalité mais la conséquence de politiques qui visent à faire de l’Enseignement Supérieur le lieu où s’enseigne la précarité généralisée.

    Avec ces scènes qui sont malheureusement tirées du quotidien de la majorité d’entre nous, les étudiants communistes rappellent donc avec humour, les conditions de vie et d’étude que nous subissons. Le gouvernement de Sarkozy n’a de cesse de se glorifier de son bilan sur la LRU, persiste à rabaisser notre qualification et à soumettre nos études à la si capricieuse économie de marché, soumet nos besoins fondamentaux tels que le logement aux intérêts des plus riches, et reste bien silencieux sur la situation de nos bourses toujours incertaine.

    On peut alors admirer le résultat que les étudiants issus des classes populaires sont de moins en moins nombreux (- 6% depuis 2007) que le taux d’échec dès la première année (50%) et la précarité étudiante atteignent un niveau sans précédent, c’est bien la sortie de nos besoins des logiques de marché qui permettront de changer radicalement nos conditions de vie et d’étude. N’en déplaise à Benoist Apparu, les étudiants n’entendent plus baisser l’échine mais bien relever la tête et résister contre l’orchestration de ces régressions sociales.

    Le buzz enfle sur internet

    Le clip de campagne de l’UEC sorti en fin de matinée fait déjà le buzz sur les réseaux sociaux ! Dénonçant les conditions de vie des étudiants, il les appelle à s’engager pour changer la situation qui n’est pas une fatalité mais une politique mise en œuvre pour faire de l’Université un lieu où s’enseigne la précarité généralisée.

    Ainsi, en deux heures à peine, ce sont déjà plus de 1 000 personnes qui l’ont visionné sur les différentes plate-formes sur lesquelles il est posté.


    http://www.etudiants-communistes.org/


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