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  • "Les salariés sont les victimes du trou de la Sécu, pas les responsables"

    Les propos de Nicolas Sarkozy, mardi, à Bordeaux, ont vivement fait réagir à gauche.

    Les propos de Nicolas Sarkozy, mardi, à Bordeaux, ont vivement fait réagir à gauche.REUTERS/REGIS DUVIGNAU

    "Voler la Sécurité sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français" déclarait mardi matin à Bordeaux le président de la République en vantant les mérites de l'obligation de travail pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), bientôt expérimentée dans dix départements, et en annonçant la mise en relation de certains fichiers pour lutter contre la fraude à la sécurité sociale. Quelques heures plus tard, le gouvernement annonçait l'instauration d'une journée de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie, et d'un quatrième jour de carence pour les salariés du privé.

    Cette série de déclarations ont déclenché l'indignation de toute la gauche. "Avec M. Sarkozy, c'est travailler plus pour se soigner moins", a résumé le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen en détournant le slogan de campagne du chef de l'Etat élu en 2007. "La fraude sociale tout compris, c'est 1/1000e des dépenses sociales de notre pays", a déclaré le socialiste, spécialiste des questions de santé, dans les couloirs de l'Assemblée. "Pourquoi la santé est-elle mise à l'encan, les victimes et les coupables sont toujours les malades ? C'est une drôle de pensée sociale et politique."

    "TOUS POTENTIELLEMENT DES FAINÉANTS, DES VOLEURS, DES FRAUDEURS"

    Dans son discours, Nicolas Sarkozy a visé les socialistes, dénonçant "ceux qui, pendant des décennies, ont bien soigneusement dissimulé aux Français qu'ils finançaient leur système de protection sociale à coup de déficits", les accusant d'avoir trahi "l'esprit" du modèle social mis en place après la Libération.

    "Pour s'en sortir, il cherche des boucs émissaires, les malades, les socialistes, les réformes d'hier et d'avant-hier. Tout cela n'est pas sérieux", a conclu M. Le Guen.

    Le parti communiste, le NPA et Lutte ouvrière ont rapidement réagi, dans le même esprit. "Nous sommes tous potentiellement des fainéants, des voleurs, des fraudeurs car nous sommes tous et toutes susceptibles de devoir nous arrêter en raison des conditions de vie et de travail dégradées !" écrit le NPA dans un communiqué. "Les salariés ne sont pas responsables du 'trou' de la Sécu... Ils en sont les victimes : les employeurs bénéficient de 30 milliards d'exonération de cotisations, 30 milliards de salaire indirect (ou socialisé) est extorqué de la poche des travailleurs."

    "CHAQUE PERSONNE EN CONGÉ DE MALADIE EST UN FRAUDEUR EN PUISSANCE QU'IL FAUT PUNIR"

    "Après la chasse aux pauvres et aux chômeurs, c'est maintenant au tour des malades de la fonction publique d'être dans le collimateur de l'UMP. Pour la droite, chaque personne en congé de maladie est un fraudeur en puissance qu'il faut punir" a déclaré Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. "Alors en plus, s'il cumule avec un statut de fonctionnaire, il s'agit sûrement d'un Bernard Madoff en puissance !"

    "Après s'être attaquée aux accidentés du travail ou aux allocataires du RSA, la meute de la droite mène maintenant la chasse à la 'fraude sociale'" et aux 'arrêts de travail abusifs', en ciblant en particulier les fonctionnaires" déclare par ailleurs Nathalie Arthaud, candidate à la présidentielle de Lutte ouvrière (LO). "La campagne électorale est lancée et les orduriers de l'UMP n'en sont plus à une poubelle près."

    Le Monde.fr avec AFP


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  • Un petit film plutôt bien fait et qui permet de comprendre facilement le système monétaire et la crise financière.


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  • Au lendemain de l'annonce du nouveau plan d'austérité du gouvernement, le Secours catholique publie aujourd'hui son rapport annuel sur l'évolution de la pauvreté en France. Selon l'association, il y a en France de plus en plus de familles dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté (954€ par mois) et de plus en plus de demande d'aide alimentaire... Ce constat est d'autant plus accablant que la France est la 5ème puissance économique du Monde.

    Le Secours catholique alerte sur le fait que les jeunes (18-25 ans), laissés en marge de la société, représentent la classe d'âge la plus pauvre de France. Non seulement les jeunes cumulent tous les risques et toutes les difficultés, mais ils se trouvent également parmi les premières victimes des mesures de restrictions décidées par le gouvernement : gel des prestations sociales et des dépenses publiques (santé, logement, éducation…) et hausse de la TVA.

    Lorsque 42% des jeunes souhaitent pour leur avenir « avant tout trouver un travail », le gouvernement leur répond à coups de chômage et d'emploi précaire. « No future », c'est le message qu'envoient Nicolas Sarkozy et François Fillon aux jeunes, qui continueront d'être pauvres, et cela, dans l'indifférence consternante du gouvernement.

    Pour sortir de la précarité et pour un avenir meilleur, la jeunesse a besoin de nouveaux droits pour son autonomie : emploi, logement, éducation, santé, culture… C'est ce que le Front de gauche propose dans son programme « L'humain d'abord ». Le PCF et ses partenaires du Front de gauche invitent à en débattre dans les assemblées citoyennes organisées partout en France.

    Le PCF soutient la détermination des jeunes à refuser la précarité en France, en Europe et partout dans le monde. Il sera de toutes les batailles pour qu'ils puissent vivre des dans conditions décentes.


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  • Françis Wurtz: « Un véritable coup d’État financier » Francis Wurtz, député honoraire du Parlement européen.

    « Dans deux pays de la zone euro, dont l’un est fondateur de la Communauté européenne, les marchés ont réussi à propulser leurs hommes. Les deux sont des anciens de Goldman Sachs, l’une des plus puissantes banques d’affaires américaines au cœur des manipulations financières colossales à l’origine de la crise du système. C’est un véritable coup d’État financier. Les marchés ont utilisé leur arme, à savoir la hausse vertigineuse des taux d’intérêt, pour menacer d’étranglement un pays qui ne répondrait pas à leurs injonctions. C’est extrêmement grave du point de vue démocratique. Aujourd’hui, Mario Monti et Lucas Papademos sont pressentis pour répondre aux exigences des marchés et ont exigé, pour y parvenir, d’avoir le soutien des principaux partis politiques. Les pires partis de droite vont utiliser le mécontentement qui naîtra de ces politiques pour dénoncer ces orientations, l’illégitimité de ces gouvernements non élus et les atteintes à la souveraineté. On imagine à partir de là ce que représenterait le fameux saut fédéral. Si l’on veut préparer une sortie par le haut de cette crise, il faut absolument se détacher de cette dépendance absolue aux maarchés. Ce qui ramène à nos propositions sur un tout autre rôle pour la Banque centrale européenne qui doit utiliser son pouvoir illimité de création monétaire pour financer les investissements publics de création sociale à l’opposé des mesures d’hyper-austérité qui sont aujourd’hui la condition de l’aide financière. Il faut enfin récuser cette violation énorme de la souveraineté populaire et travailler à l’implication des citoyens et à la conquête de pouvoirs d’intervention. »

    Propos recueillis par Lina Sankari


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