• Culture

     

    Lyon capitale de la culture, le titre ne serait pas usurpé au vu de la diversité et de la qualité des équipements de cette métropole. Outre ses musées, sa Biennale d’art contemporain, toutes les musiques y ont droit de cité avec, notamment, l’Orchestre national et son auditorium (200 000 spectateurs par an) et l’opéra (150 000 spectateurs) avec son orchestre, son chœur et son ballet. Tout cela a un coût pour la collectivité et pour les finances publiques. En notre temps, la culture serait-elle un luxe encore possible ?

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    La Piscine serait-elle vide qu’on la visiterait encore pour cette lumière exceptionnelle, dispensée par sa magnifique verrière rayonnant comme un soleil, comme le couronnement de l’architecture Art déco d’Albert Baert, au tournant des années trente, à qui la ville avait demandé de construire la plus belle piscine de France, considérée aussi, pendant des années, comme la plus moderne. Elle est en soi un monument, qui fut bel et bien un établissement de bains, dont photos, maillots et objets d’époque portent toujours
témoignage.

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    «Cher Jean-Pierre, si tout le monde prenait sa douche sous une chasse d’eau, il y aurait moins de merdeux sur terre… » Ainsi Jean L’Anselme me dédicaçait-il ses Poèmes cons, il y a quelques années. Poétiquement incorrect, L’Anselme, qui vient de mourir à la veille de son 91e anniversaire. Lui qui disait que « l’humour est enfant de poème qui n’a jamais connu de loi », avait pourtant commencé son œuvre très sérieusement, dans l’immédiate après-guerre, avec une poésie militante et engagée dans une veine proche de Prévert (À la peine de vie, le Tambour de ville – prix Apollinaire, 1948).

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    Alain Seban a annoncé lundi que l’institution qu’il préside a dépassé le seuil des 3,6 millions de visiteurs des collections permanentes et des expositions en 2011, avec 3 611 693 personnes au total, marquant une progression de 40 % en cinq ans. Les expositions temporaires ont rassemblé 2 075 873 visiteurs, en hausse de 29 % par rapport à l’année précédente et dépassant le précédent record établi en 2009 grâce aux expositions Kandinsky et Calder.

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    «Un cirque est un roulement de masses, de gens, d’animaux et d’objets. L’angle, ingrat et sec, s’y comporte mal. Allez au cirque. Vous quittez vos rectangles, vos fenêtres géométriques et vous allez au pays des cercles en action. C’est si humain de casser les limites, de s’agrandir, de pousser vers la liberté… » C’est ainsi que Fernand Léger, visiblement influencé par son ami Prévert dans ce fameux texte (1) de 1949, évoque « l’énorme cuvette et ses formes circulaires », ce cirque qui, disait-il à la fin de sa vie, « a été l’événement de (mon) enfance qui revient dans (ma) peinture ».

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    Bedos, soixante-dix-sept piges au compteur, belle crinière blanche, regard coquin, malicieux, regard d’enfant espiègle toujours prêt à jouer un mauvais tour, élégant jusqu’au bout de la cravate, déboule sur scène, allure de vieux boxeur fatigué mais qui n’a pas dit son dernier mot. En piste ! En scène !

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    Bob Wilson est américain. Il est né à Waco, au Texas. En 1971, il présente le Regard du sourd, en France. On assiste dès lors à la naissance d’une nouvelle grammaire théâtrale, à quelque chose d’inédit en Occident. La pièce est muette, la durée dilatée, la plasticité des tableaux sidère. Bob Wilson met en place une esthétique de la commotion. Aragon écrit : « Je n’ai rien vu d’aussi beau » et parle « d’une extraordinaire machine de liberté ». Bob Wilson réactualise le sublime où l’effroi se convertit en fascination.

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    Aller voir en famille, pour les fêtes de Noël, Automne et hiver (1) de l’auteur suédois Lars Noren, pièce mise en scène par Agnès Renaud (Compagnie 
de l’Arcade, sise à Soissons), relèverait à première vue du masochisme tribal, dans la mesure où c’est justement de la famille en tant que « nœud de vipères », comme disait François Mauriac, qu’il est terriblement question dans ce règlement de comptes à répétition qui a lieu dans la salle à manger de père et mère qu’on n’honore pas, lesquels, ainsi mis à l’épreuve, renvoient la balle comme ils peuvent. C’est affaire d’énergie 
dans les griefs.

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    Retrouvez, chaque semaine, toute l'actualité cinéma avec les critiques de films de la rédaction.

    Notre sélection ...

    L’Empire des Rastelli, d’Andrea Molaioli
    Bruegel, le moulin et la croix, de Lech Majewski
    Maître du monde, d’Enrico Giordano
    Fruit défendu, de Dome Karukoski
    Corpo celeste, d’Alice Rohrwacher

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    JAZZ. « Jazz Icons » - séries 5 Blakey, Coltrane, Griffin, Hubbard,
Kirk, Monk.


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