• Cette expression n’est pas très belle mais elle traduit malheureusement ce que vivent de nombreuses familles qui ne résident pas dans les grandes villes, mais à leur périphérie. Nous avons sélectionné plusieurs témoignages nous parvenant.

    « Les commerçants constatent une chute de leur activité dans les galeries marchandes et se plaignent du manque de clients comme de plus en plus de restaurateurs ». « Depuis quelques semaines, les clients sont rares ». « Mon banquier me dit que les gens ont besoin de trésorerie pour joindre les deux bouts et tirent sur leur épargne ». « Je trouve que la situation économique se dégrade assez vite dans mon entourage ». « Les retraités dégagent de leurs assurances vie parce que la vie est trop chère et qu’ils sont pour certains obligés d’aider des enfants en difficulté ». « Des banques n’ont plus vraiment de liquidités. C’est ce que je déduis parce que plusieurs agences du … me font des problèmes pour des retraits ».

    Conclusion : nous avons d’un côté des politiques aux ordres des banquiers internationaux. Ces politiciens refusent de s’impliquer pour changer les règles d’un mécanisme destiné à broyer les peuples au nom des intérêts de la dette. De l’autre, des populations qui s’appauvrissent rapidement car l’énergie et les produits de consommation courante flambent, comme les loyers. L’immobilier est hors de prix pour de plus en plus de budgets familiaux et le niveau de vie décline. La crise n’est donc pas encore entrée dans sa phase II pour l’Europe, les mesures d’austérité ne sont pas encore au rendez-vous, que les bas de laine sont déjà bien amaigris pour de plus en plus de gens.

    C’est un piège diabolique car d’une perversité inouïe. Les bankster ou familles oligarchiques qui se jouent de la crise avec des armes de destruction massive comme les produits dérivés, préparent de nouvelles attaques contre la dette des Etats (cela vient de commencer violemment avec l’Espagne, dont les émissions furent un désastre) tandis que la plus grande partie de nos concitoyens ont déjà beaucoup tiré sur leur épargne.

    Finalement, le moment arrive où l’on peut mettre le système à genoux assez facilement. Rappelons que la France est un pays où le taux d’épargne est très important.

    http://liesidotorg.wordpress.com


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  • Logement : un violent plan d’austérité en préparation

    C’est une mesure encore confidentielle dont le candidat Nicolas Sarkozy se garde bien de parler quand il bat les estrades de la campagne présidentielle : Bercy a reçu la consigne de préparer un plan d’austérité sur les crédits budgétaires alloués au logement. Les instructions données visent à réduire d’environ 30 % les montants dédiés actuellement aux aides au logement, qui atteignent aujourd'hui près de 15 milliards d’euros, et à raboter d’environ 600 millions d’euros les crédits inscrits dans deux programmes, celui des aides à la pierre et celui de l’hébergement et accompagnement pour les personnes les plus défavorisées, qui disposent à l'heure actuelle de près de 1,7 milliard d’euros.

    Jusqu’à présent, on ne connaissait que les grandes lignes du plan de rigueur que Nicolas Sarkozy voudrait mettre en œuvre s’il était réélu. Et nul n’a vraiment pu prendre la mesure concrète de l’austérité qui, secteur par secteur, en découlerait. Dans son programme (il est ici), le président sortant rappelle ainsi qu’il s’appliquerait à trouver 115 milliards d’euros pour parvenir à l’équilibre des finances publiques en 2016, conformément au programme de stabilité transmis à Bruxelles, dont 40 milliards de recettes supplémentaires et 75 milliards d’euros d’économies sur les dépenses. Sur ces 75 milliards d’euros d’économies à réaliser d’ici 2016, 39 milliards d’euros ont déjà été annoncés dans le cadre du budget de 2012 ou de la Révision générale des politiques publiques (réforme des retraites, réduction du nombre des fonctionnaires, etc.). Nicolas Sarkozy a donc annoncé, dans un curieux euphémisme, qu’il reste 36 milliards d’euros à « documenter ».

    Pour ces 36 milliards, le programme de Nicolas Sarkozy ne donne qu’une décomposition générale qui, elle-même, ne permet pas plus de prendre la mesure de la purge sociale qui en découlerait : il est question pêle-mêle de 7 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de personnel de l’État et des collectivités territoriales, de 16 milliards sur les dépenses de fonctionnement et d’intervention de l’État, ou encore de 13 milliards d’économies sur les dépenses de l’assurance maladie.

    Mais concrètement, quelles seraient les conséquences de ces économies sur la vie quotidienne des Français ? À ce niveau de généralités, les citoyens ne peuvent pas le mesurer. Ils sont de la sorte invités à penser que Nicolas Sarkozy est un gestionnaire avisé et rigoureux, mais ils n’ont pas de raison de penser que ces réductions des dépenses d’intervention de l’État vont, en fait, se traduire par une sorte de guerre aux pauvres.

    Guerre aux pauvres

    Et c’est tout l’intérêt de ces informations dont a eu connaissance Mediapart sur les scénarios confidentiels sur lesquels travaillent dès à présent les services du ministère des finances, dans un secteur particulier, celui du logement. Elles permettent, dans un domaine au moins, de prendre une mesure très concrète de ce qui est dès à présent dans les tuyaux.

    Il faut bien mesurer l’importance qu’a le système français de l’aide au logement pour les foyers modestes. Près de 15,9 milliards d’euros de prestations d’aides personnelles au logement ont ainsi été versées en 2010 à environ 6 310 000 ménages, dans le domaine du locatif aussi bien que de l’accession à la propriété. Ces aides, qui sont dégressives en fonction du revenu (elles varient d’environ 40 euros à un peu moins de 400 euros, selon la taille du foyer et selon les régions), profitent donc aux Français les plus démunis. Selon le rapport sur ces crédits présenté à l’automne dernier à l’Assemblée nationale (il est ici, voir en particulier page 20), « 76 % des ménages locataires bénéficiant d’aides au logement ont des revenus inférieurs au Smic et 99 % à deux fois le Smic ». En clair, ces aides, précise le rapport, « figurent parmi les aides sociales les plus redistributives », ou si l’on préfère, parmi les aides qui sont les plus indispensables aux foyers modestes. Plus on est pauvre, plus on est aidé…

    Le rapport apporte ces autres précisions : « Les aides touchent en majorité des “petits ménages” : 3,7 millions de ménages sont composés d’une personne seule ou d’un couple sans enfant (…) Les personnes âgées de plus de 65 ans constituent une part importante de ces effectifs (environ 19,5 % des bénéficiaires). Les jeunes de moins de 25 ans non étudiants sont environ 410 000. »

    CQFD ! Si 30 % de ces crédits étaient supprimés, ce serait bel et bien une guerre aux pauvres qui serait alors engagée.

    En outre, des instructions ont été données pour raboter violemment d’autres crédits, notamment ceux du programme dit 135, qui concerne les aides à la pierre, et ceux du programme dit 177, qui profite à l’hébergement et à l’accompagnement des personnes en grandes difficultés.

    Au total, sur ces deux programmes, il s'agirait donc de 600 millions d’euros d’économies qui seraient recherchés sur des crédits qui au total avoisinent 1,7 milliard d’euros. Et dans ce cas-là, ce serait une déclaration de guerre non plus aux pauvres. Non ! Aux super pauvres…

    Cela donne-t-il un avant-goût du tour de vis budgétaire que Nicolas Sarkozy engagerait s’il était rééelu ? Si c'est le cas, mieux vaudrait que cela soit clairement annoncé et détaillé avant l'élection...

    http://www.mediapart.fr


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  • « Imaginons que des gens soient échoués sur une île. Imaginons que 5 ou 6 d’entre eux soient asiatiques, et un seul, américain. Et une fois échoués sur cette île, ils décident de répartir le travail : un des asiatiques se voit attribuer la tâche de pêcher. Un autre de chasser. Un troisième de rassembler du bois pour le feu. Et ainsi de suite. Et l’américain se voit enfin attribuer la tâche de manger. Ainsi, à la fin de la journée, ils se rassemblent tous pour préparer un festin, et l’américain s’assoit et mange. Enfin : il ne mange pas tout. Il laisse suffisamment de miettes pour que les 6 asiatiques puissent recommencer le lendemain : passer leur journée à préparer un repas que l’américain puisse manger. Maintenant, si vous demandiez à un économiste moderne de regarder comment fonctionne cette île, il dirait : « regardez comme l’américain est vital pour l’économie de l’île. Sans lui, personne n’aurait d’emploi de pêcheur, de chasseur … C’est lui qui crée tous les emplois sur cette l’île ! »

     

    Mais la réalité, c’est que la situation de chaque asiatique sur l’île serait grandement améliorée s’ils repoussaient à la mer notre américain : parce qu’alors  ils auraient beaucoup plus de poissons et de gibier à manger, et peut-être n’auraient-ils pas besoin de passer toute la journée à pêcher et chasser. Peut-être pourraient-ils passer un peu de temps à se reposer sur la plage. »

     

    Avec cette parabole de Peter SCHIFF, nous constatons que le mythe de la croissance pour tirer l’emploi est faux, si les richesses étaient mieux partagé entre l’américain et les asiatiques, ceux ci auraient moins besoin de travailler. Et si l’américain mettait la main à la pâte, (c’est-à-dire partager le travail), chacun aurait du temps libre. Ce n’est pas l’américain qui créé les emplois, l’emploi, le travail existe, lui il l’exploite. Comme dans la société, les richesses produites disparaissent dans les poches de rentiers, et l’on nous fait croire qu’ils sont indispensable : « heureusement qu’il y a des riches pour nous faire travailler » nous dit-on, il serait plus juste de dire, « malheureusement, il y a des riches pour nous exploiter ».

     

    Comment cela est-il possible ? La chose parait tellement évidente quelle en est même trop simple. Alors il faut que ceux qui on le pouvoir explique sans relâche le bien fondé du système qu’ils ont créé et qui les nourrit. Jusqu’au siècle dernier l’église expliquait cela très bien, en promettant le paradis à ceux qui acceptaient sans sourciller la domination des « puissants », ne pas remettre en cause l’ordre établit et reporter la faute de son malheur sur soi-même était source de bonheur dans l’au-delà. Aujourd’hui, les médias ont pris la relève de l’église dans les sociétés occidentales, et pour accepter l’inacceptable ils nous maintiennent dans la peur de l’avenir : terrorisme, sécurité ou catastrophe écologique, tout est bon pour nous manipuler !

     

    Les riches jouent collectifs, les pauvres sont individualistes et chacun pensent être meilleurs que le voisin et que sa progéniture sera champion de foot, tennismen, présentateur télé, chanteur ou actrice…de film X !

     

    « C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches.« 

    Victor HUGO

    http://2ccr.unblog.fr


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  • 2012-02-14-Cassandre-cuisine.jpg

    12 janvier 2015 :

    2012-02-14-Cassandre-cuisine-radio.jpg Aujourd’hui, le premier ministre nous informe que les salaires devront être réduits de 22% dans la fonction publique et dans le privé. C’est la troisième réduction de salaire en 3 ans, toujours au nom de la réduction de la dette.

     

    En tant qu’infirmière, je suis passée de 1484 € net par mois en 2012 et dorénavant je ne toucherai plus que 892€ net alors que mon loyer atteint 710€, que la TVA est passée à 34% pour une meilleure compétitivité, le pain coute 2,20 € … L’Etat a supprimé l’APL qui nous permettait à mon mari et moi de terminer le mois tout en donnant à nos deux enfants au moins un repas par jour. Hier, en rentrant du travail j'ai fais le tour des poubelles des beaux quartiers en espérant trouver des restes mangeables, non aspergés de javel par ces privilégiés au ventre rempli. Par chance, j'ai trouvé un pot de confiture.

     

    2012-02-14-Cassandre-cuisine-confiture.jpg

     

    Chaque jour, je me dis que ce n’est plus possible et pourtant cela continue, et nous, gens du peuple, nous courbons l’échine. Je regrette tant en 2012 de ne pas avoir résisté en votant Front de Gauche. J’avais peur de l’extrême gauche présentée par les médias comme un danger pour la démocratie alors même que ces mêmes médias nous cachaient le véritable coup d’Etat mené par les marchés financiers avec la ratification, à l'Assemblée Nationale, le 21 février 2012, du Traité Mécanisme Européen de Stabilité et du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'union économique et monétaire.

     

    Je n’ai pas tout compris excepté le fait que c’est une société anonyme basée au Luxembourg qui décide avec les marchés financiers et le FMI de toute la politique du pays. J’ai l’impression, parfois, que je vais me réveiller de ce cauchemar, je me demande où j’étais lorsque ce traité a été voté. Aucun média n’en avait parlé. Nous ne pouvons qu’appliquer le diktat de cette société dirigée par des personnes non élues et surtout qui bénéficient de l’immunité totale.

     

    Pour en savoir plus :

     

    Le nouveau traité de l’Europe austéritaire

    Les surprises du mécanisme européen de stabilité

    Source http://cassandre93.over-blog.com


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  • Pour populariser leurs programmes ou dénigrer leurs concurrents, les candidats à l’Elysée se déploient sur Internet et communiquent sur les réseaux sociaux. Voyage dans les coulisses de la webcampagne.

    n’est pas encore candidat. Mais hier, ses amis de l’UMP lui ont déjà concocté une nouvelle page sur ! La présidentielle ne se joue plus seulement sur les marchés ou à la télévision, mais aussi sur le Web. C’est la grande nouveauté de cette campagne. Tous les candidats l’ont compris et multiplient les sites , blogs et autres réseaux sur la Toile… Certains y consacrent même une part non négligeable de leurs moyens : 35 personnes et 2 M€ pour François Hollande, soit 10% de son budget de campagne.

     

    Twitter, Facebook, Google +… C’est à qui saura le mieux utiliser les réseaux sociaux et convaincre leurs millions d’adeptes en France. « La télévision, la presse, la radio, les tracts, les affiches ou les meetings comptent toujours autant. Mais ces nouveaux outils ont l’avantage de démultiplier la parole des candidats de façon simple, ultrarapide et spontanée », explique Benoist Apparu, ministre du Logement et ancien responsable de la vie numérique à l’UMP. Une info ou un commentaire vont ainsi toucher le maximum de gens de façon exponentielle, en s’affranchissant des filtres journalistiques. Un peu comme si on organisait virtuellement une réunion publique géante », poursuit-il.

    Du contenu… et du buzz

    Hollande part avec une longueur d’avance puisqu’« il bénéficie d’environ un million d’adresses mail récoltées lors du vote pour les primaires socialistes en octobre », analyse Benoît Thieulin, patron d’une agence de Web social. Un vrai trésor de guerre. En attendant que Nicolas Sarkozy se déclare et de connaître son projet, le parti présidentiel a choisi de son côté de mener une politique d’escarmouches et de ripostes tous azimuts. Le vainqueur, en mai, sera aussi celui qui aura su occuper le plus efficacement l’espace numérique. A grand renfort de contenus pédagogiques, certes, mais aussi de vidéos croustillantes, voire de rumeurs malveillantes. Clics, claques… Sur le Net plus qu’ailleurs, tous les coups sont permis!

     

     Chaque candidat a ses astuces pour exister sur , et certaines équipes de campagne ne manquent pas d’inventivité pour tirer leur épingle du jeu.

    Hollande et Bayrou enrôlent des « volontaires »

    Engagez-vous! fait appel à toutes les bonnes volontés depuis mardi dernier sur son site.

     

    Au Parti socialiste, où l’on a beaucoup étudié la campagne de Barack Obama en 2008, l’équipe de François Hollande espère, elle, recruter sur la toile (Toushollande.fr) une armée de 150000 volontaires pour les envoyer sur le terrain, faire du bon vieux porte-à-porte auprès de 5 millions de Français. « Un abstentionniste sur 14, rencontré dans un contact direct, se déplace pour aller voter, c’est mieux qu’après une distribution de tracts », souligne Claire Heuzé, la responsable de la mobilisation de terrain. Une grande journée d’action devrait avoir lieu mi-mars.

    Mélenchon et Joly à l’heure des webséries

    Depuis le 21 novembre, tous les lundis, le site de campagne du Front de gauche (Placeaupeuple2012.fr) met en ligne une websérie politique baptisée « En marche » avec un superhéros : Jean-Luc Mélenchon, lui-même auteur d’un des blogs politiques les plus lus du Net.

    Les écologistes, eux, avaient créé le buzz en décembre en détournant des vidéos de chatons (qui pullulent sur la Toile) pour en faire une série intitulée « L’abstention fait peur aux chatons ». Ils préparent désormais de petits clips — dont les scénarios sont en cours d’écriture — expliquant le programme de Joly. Un site de soutien à la candidate (www.avecevajoly.fr) va par ailleurs être lancé aujourd’hui pour offrir à ses partisans la possibilité d’envoyer leurs idées de vidéos à réaliser ou des projets de mobilisation. « Contrairement au PS ou à l’UMP, on ne donne pas des choses prémâchées aux militants, notre site fera appel à leur esprit créatif », explique Frédéric Neau, responsable de la campagne numérique d’EELV.

    Marine Le Pen tisse sa toile

    Le FN a toujours accordé beaucoup d’importance à Internet. « Cela nous permet de communiquer avec des gens qui peuvent nous voir tels que nous sommes et pas comme nous décrivent nos adversaires ou les médias », souligne David Rachline, qui supervise la campagne de Marine Le Pen sur les réseaux sociaux. En plus du site officiel du FN, pas moins de 4 sites vont décliner la campagne de la candidate : « Marine Le Pen 2012 », « les Jeunes avec Marine » (sous-titré « Ici la France, les Français parlent aux Français »), « la Toile bleu Marine » et le « Comité bleu Marine ». Objectif : diffuser le programme de la candidate, des argumentaires et dialoguer avec les internautes. Au-delà du FN, de très nombreux sites et blogs d’extrême droite coexistent sur la Toile. « François de souche », en pointe sur les questions d’islam et d’immigration, est des plus actifs.

    Pastiches et spams à l’UMP

    Le Parisien


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