• Cette expression n’est pas très belle mais elle traduit malheureusement ce que vivent de nombreuses familles qui ne résident pas dans les grandes villes, mais à leur périphérie. Nous avons sélectionné plusieurs témoignages nous parvenant.

    « Les commerçants constatent une chute de leur activité dans les galeries marchandes et se plaignent du manque de clients comme de plus en plus de restaurateurs ». « Depuis quelques semaines, les clients sont rares ». « Mon banquier me dit que les gens ont besoin de trésorerie pour joindre les deux bouts et tirent sur leur épargne ». « Je trouve que la situation économique se dégrade assez vite dans mon entourage ». « Les retraités dégagent de leurs assurances vie parce que la vie est trop chère et qu’ils sont pour certains obligés d’aider des enfants en difficulté ». « Des banques n’ont plus vraiment de liquidités. C’est ce que je déduis parce que plusieurs agences du … me font des problèmes pour des retraits ».

    Conclusion : nous avons d’un côté des politiques aux ordres des banquiers internationaux. Ces politiciens refusent de s’impliquer pour changer les règles d’un mécanisme destiné à broyer les peuples au nom des intérêts de la dette. De l’autre, des populations qui s’appauvrissent rapidement car l’énergie et les produits de consommation courante flambent, comme les loyers. L’immobilier est hors de prix pour de plus en plus de budgets familiaux et le niveau de vie décline. La crise n’est donc pas encore entrée dans sa phase II pour l’Europe, les mesures d’austérité ne sont pas encore au rendez-vous, que les bas de laine sont déjà bien amaigris pour de plus en plus de gens.

    C’est un piège diabolique car d’une perversité inouïe. Les bankster ou familles oligarchiques qui se jouent de la crise avec des armes de destruction massive comme les produits dérivés, préparent de nouvelles attaques contre la dette des Etats (cela vient de commencer violemment avec l’Espagne, dont les émissions furent un désastre) tandis que la plus grande partie de nos concitoyens ont déjà beaucoup tiré sur leur épargne.

    Finalement, le moment arrive où l’on peut mettre le système à genoux assez facilement. Rappelons que la France est un pays où le taux d’épargne est très important.

    http://liesidotorg.wordpress.com


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  • Logement : un violent plan d’austérité en préparation

    C’est une mesure encore confidentielle dont le candidat Nicolas Sarkozy se garde bien de parler quand il bat les estrades de la campagne présidentielle : Bercy a reçu la consigne de préparer un plan d’austérité sur les crédits budgétaires alloués au logement. Les instructions données visent à réduire d’environ 30 % les montants dédiés actuellement aux aides au logement, qui atteignent aujourd'hui près de 15 milliards d’euros, et à raboter d’environ 600 millions d’euros les crédits inscrits dans deux programmes, celui des aides à la pierre et celui de l’hébergement et accompagnement pour les personnes les plus défavorisées, qui disposent à l'heure actuelle de près de 1,7 milliard d’euros.

    Jusqu’à présent, on ne connaissait que les grandes lignes du plan de rigueur que Nicolas Sarkozy voudrait mettre en œuvre s’il était réélu. Et nul n’a vraiment pu prendre la mesure concrète de l’austérité qui, secteur par secteur, en découlerait. Dans son programme (il est ici), le président sortant rappelle ainsi qu’il s’appliquerait à trouver 115 milliards d’euros pour parvenir à l’équilibre des finances publiques en 2016, conformément au programme de stabilité transmis à Bruxelles, dont 40 milliards de recettes supplémentaires et 75 milliards d’euros d’économies sur les dépenses. Sur ces 75 milliards d’euros d’économies à réaliser d’ici 2016, 39 milliards d’euros ont déjà été annoncés dans le cadre du budget de 2012 ou de la Révision générale des politiques publiques (réforme des retraites, réduction du nombre des fonctionnaires, etc.). Nicolas Sarkozy a donc annoncé, dans un curieux euphémisme, qu’il reste 36 milliards d’euros à « documenter ».

    Pour ces 36 milliards, le programme de Nicolas Sarkozy ne donne qu’une décomposition générale qui, elle-même, ne permet pas plus de prendre la mesure de la purge sociale qui en découlerait : il est question pêle-mêle de 7 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de personnel de l’État et des collectivités territoriales, de 16 milliards sur les dépenses de fonctionnement et d’intervention de l’État, ou encore de 13 milliards d’économies sur les dépenses de l’assurance maladie.

    Mais concrètement, quelles seraient les conséquences de ces économies sur la vie quotidienne des Français ? À ce niveau de généralités, les citoyens ne peuvent pas le mesurer. Ils sont de la sorte invités à penser que Nicolas Sarkozy est un gestionnaire avisé et rigoureux, mais ils n’ont pas de raison de penser que ces réductions des dépenses d’intervention de l’État vont, en fait, se traduire par une sorte de guerre aux pauvres.

    Guerre aux pauvres

    Et c’est tout l’intérêt de ces informations dont a eu connaissance Mediapart sur les scénarios confidentiels sur lesquels travaillent dès à présent les services du ministère des finances, dans un secteur particulier, celui du logement. Elles permettent, dans un domaine au moins, de prendre une mesure très concrète de ce qui est dès à présent dans les tuyaux.

    Il faut bien mesurer l’importance qu’a le système français de l’aide au logement pour les foyers modestes. Près de 15,9 milliards d’euros de prestations d’aides personnelles au logement ont ainsi été versées en 2010 à environ 6 310 000 ménages, dans le domaine du locatif aussi bien que de l’accession à la propriété. Ces aides, qui sont dégressives en fonction du revenu (elles varient d’environ 40 euros à un peu moins de 400 euros, selon la taille du foyer et selon les régions), profitent donc aux Français les plus démunis. Selon le rapport sur ces crédits présenté à l’automne dernier à l’Assemblée nationale (il est ici, voir en particulier page 20), « 76 % des ménages locataires bénéficiant d’aides au logement ont des revenus inférieurs au Smic et 99 % à deux fois le Smic ». En clair, ces aides, précise le rapport, « figurent parmi les aides sociales les plus redistributives », ou si l’on préfère, parmi les aides qui sont les plus indispensables aux foyers modestes. Plus on est pauvre, plus on est aidé…

    Le rapport apporte ces autres précisions : « Les aides touchent en majorité des “petits ménages” : 3,7 millions de ménages sont composés d’une personne seule ou d’un couple sans enfant (…) Les personnes âgées de plus de 65 ans constituent une part importante de ces effectifs (environ 19,5 % des bénéficiaires). Les jeunes de moins de 25 ans non étudiants sont environ 410 000. »

    CQFD ! Si 30 % de ces crédits étaient supprimés, ce serait bel et bien une guerre aux pauvres qui serait alors engagée.

    En outre, des instructions ont été données pour raboter violemment d’autres crédits, notamment ceux du programme dit 135, qui concerne les aides à la pierre, et ceux du programme dit 177, qui profite à l’hébergement et à l’accompagnement des personnes en grandes difficultés.

    Au total, sur ces deux programmes, il s'agirait donc de 600 millions d’euros d’économies qui seraient recherchés sur des crédits qui au total avoisinent 1,7 milliard d’euros. Et dans ce cas-là, ce serait une déclaration de guerre non plus aux pauvres. Non ! Aux super pauvres…

    Cela donne-t-il un avant-goût du tour de vis budgétaire que Nicolas Sarkozy engagerait s’il était rééelu ? Si c'est le cas, mieux vaudrait que cela soit clairement annoncé et détaillé avant l'élection...

    http://www.mediapart.fr


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  • Si on avait écouté les capitalistes les enfants travaillerait encore :

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    Aussi aujourd’ hui en ayant augmenté le départ de l’âge à la Retraite ces mêmes capitalistes ont augmenté et chômage , Car retraite et chômage sont liés.

    Reculer l’âge de la retraite en pleine crise ne peut qu’augmenter le nombre de chômeurs car Dans les faits, le chômage va augmenter, ce qui plombera les comptes de l’assurance chômage . Le gouvernement a repoussé l’âge de la retraite au moment où la France ne peut pas réduire son chômage. Le report a entrainé une forte augmentation du taux de chômage, notamment chez les plus de 58 ans, mais aussi chez les jeunes. Les entreprises qui maintiennent leurs effectifs en gardant leurs salariés plus longtemps, ne vont pas embaucher ; Les pensions vont globalement continuer à baisser. . Les plus pénalisés seront les femmes qui ont eu une carrière courte et morcelée et incomplète . Il faudra désormais attendre 67 ans pour pouvoir toucher une retraite à taux plein si l’on n’a pas cotisé suffisamment.

    Cela va entrainer une Dégradation de la santé en France et conduire à une crise sanitaire

    En allongeant le temps de départ à la retraite, en déremboursement des médicaments , par le développement des franchises médicales, par l’augmentation des coûts pour tous les soins ainsi que pour les mutuelles, une part croissante de la population renonce aux soins sans compter les 6% de la population française qui n’a pas de mutuelle : “trop pauvres” pour payer une mutuelle mais “pas assez” pour bénéficier de la Couverture Maladie Universelle complémentaire.

    L’aide médicale d’Etat pour les étrangers et les sans-papiers est rendue plus difficile d’accès.

     

    On assiste donc à une aberration sociale qui consiste à priver un jeune d’accéder à un emploi et en maintenant dans l’emploi quelqu’ un qui voudrait prendre sa retraite.

    Alors reculer l’âge de départ à la retraite est une régression insupportable car les séniors vont-ils travailler plus longtemps alors que les entreprises se débarrassent des salariés âgés et il est donc hypocrite de les faire travailler plus longtemps dans un emploi qu’ils n ont pas.

    Le Départ à la retraite retardé c‘est pour le sénior un taux de chômage aggravé et pour le jeune une entrée plus tardive dans le monde du travail ;

    Rappelons que L’âge légal de départ à la retraite a augmenté de 60 à 62 ANS et la durée des cotisations pour avoir une retraite à TAUX PLEIN dépend du nombre de annuités acquises, Elles ne cessent d’augmenter : De « 37,5 avant la réforme Balladur elles sont aujourd’hui de 41 ans et bientôt 41 ,5ANS CAR elles devaient évoluer avec l’espérance de vie » Mais aujourd’hui l’espérance de vie est en voie de régression si on considère la mal bouffe, le maladies liées l’ environnement , l’amiante ,les produits dangereux ,les accidents du travail, Mais aussi les mauvaises conditions de travail, le harcèlement moral et sexuel qui deviennent des formes de management, Sans compter la forme extrême de souffrance au travail qui se manifeste par des suicides à répétition. . Alors Cessez son activité à l’âge légal pour obtenir le taux plein : Hier 65 ans Aujourd’hui 67 ans,

    Les conséquences pour les jeunes : ils seront sur le marché du travail encore plus tardivement car si les séniors qui sont en emploi arrivent à se maintenir deux ans de plus dans la souffrance Le chômage des jeunes sera accentué ; Ensuite les séniors seront dans la souffrance car les entreprises feront tout pour se débarrasser des salariés le plus âgés.

    Pour un retour à la retraite à 60 ans taux légal , Avec 40 annuités pour le taux plein, Mobilisons nous et interpelons les politiques

    Pas de chèque en blanc, une insurrection de lutte et citoyenne

    La lutte SEULE SOLUTION

    Martine Lozano MILITANTE ASSOCIATIVE


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  • Avec le Front de gauche,

    une autre Europe, une autre mondialisation

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    Universitaires, écrivains, artistes, dirigeants de mouvements politiques ou sociaux, Européens, citoyens du monde arabe, Américains du Sud et du Nord:

    165 personnalités de 36 pays, engagées contre «les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé», s'engagent avec cet appel international pour le succès du mouvement mené par Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.


    Nous, universitaires, intellectuels, écrivains, artistes, dirigeants de forces politiques, de syndicats, de mouvements sociaux et citoyens, sommes engagés dans la construction de fronts politiques et sociaux, démocratiques et populaires, pour combattre les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé et ses oligarchies. Et ce, aussi bien dans nos pays respectifs qu’à l’échelle internationale.

    Nous constatons que, partout, les résistances et les luttes se multiplient et s’organisent. Elles contribuent à l’émergence d’un vaste mouvement planétaire des idées ; celui qui inspire déjà, en Amérique latine, des formes de  construction régionale fondées sur la solidarité et la souveraineté populaire, ainsi que des mesures gouvernementales de rupture avec le néolibéralisme.

    Depuis la crise financière de 2008, l’Europe, pilier du capitalisme mondialisé et de son ordre globalitaire, est devenue l’épicentre de la crise mondiale. Ses peuples subissent de brutales politiques d’ajustement structurel en tous points semblables à celles que les pays du Sud, entre autres, ont connues dans les années 1990 et au début des années 2000.

    Les acteurs sont en partie les mêmes : gouvernements conservateurs ou sociaux-démocrates et Fonds monétaire international (FMI). Se sont adjoints à ce dernier, la Commission européenne et la Banque centrale européenne pour former la sinistre et toute-puissante « troïka » qui administre désormais ses remèdes cruels aux populations.

    L’histoire nous enseigne que lorsque l’Europe est prise de convulsions, c’est le monde entier qui peut vaciller. Pour l’empêcher de sombrer dans l’austérité à perpétuité, la récession généralisée et dans un projet politique autoritaire et réactionnaire, la montée en puissance, en France, du Front de gauche, aux côtés des autres forces progressistes européennes, est une bonne nouvelle, en même temps qu’une nécessité. Car la voix de la France compte dans le monde, lorsqu’elle s’inscrit dans la tradition des Lumières, de la Révolution de 1789,  de la Commune, du Front populaire, de la Résistance.

    Le Front de gauche incarne tout le potentiel renouvelé de cette grande tradition du socialisme historique, de l’émancipation sociale, du progrès et de la construction d’un intérêt général humain. Il prend aussi en compte l'enjeu du XXIe siècle que constitue la compréhension de l'unicité de notre écosystème et l'urgence de le préserver par une reconversion écologique à l'échelle mondiale qui tienne compte de la dette écologique que les pays industrialisés ont à l'égard des autres pays.

    Grâce au Front de gauche, la France peut contribuer de manière significative à la construction d’une autre Europe et d’une autre mondialisation. C’est pourquoi l’enjeu d’y construire une autre gauche ayant tiré le bilan de l’échec et de l’écroulement du communisme d’Etat, en même temps que celui de la conversion de la social-démocratie à un social-libéralisme d’accompagnement et de rafistolage du système capitaliste globalisé, est crucial. Crucial pour la France et l’Europe, mais aussi pour le reste du monde.

    Nous pensons que la réussite du Front de gauche et de son candidat à l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, Jean-Luc Mélenchon, peut concourir au renouveau et au renforcement d’un internationalisme de combat contre la finance mondialisée. C’est pourquoi nous souhaitons un plein succès au Front de gauche et exprimons notre solidarité avec son candidat.

     

    Kader Abderrahim, politologue, Algérie
    Ben Hida Abderrahmane, membre du secrétariat national du Parti de l’action démocratique socialiste (PADS), Maroc
    Moumen Abib médecin, membre du Conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie
    Dalal Abu Saud, universitaire et membre du Forum social Palestine, Palestine
    Amina Aetab, militante du Mouvement du 20 Février et de l’Organisation pour la liberté d’information et d’expression (OLIE), Maroc
    Vittorio Agnoletto, ancien député européen et porte parole du Forum social de Gênes, Italie
    Samir Aita, rédacteur en chef du Monde diplomatique éditions arabes, président du cercle des économistes arabes, Syrie
    Zahra Ajaram, militante associative, Maroc
    Sanhadja Akrouf, militante féministe, Algérie
    Tariq Ali, écrivain, Royaume-Uni
    Tewfik Allal, éditeur, président de l’Association du Manifeste des libertés (AML), Algérie
    Samir Amin, économiste, Président du Forum mondial des alternatives, Egypte
    Samia Amour, militante féministe, Algérie
    Antônio Carlos Andrade, président du Partido Socialismo e Liberdade (PSOL) Parti Socialisme et liberté, Brésil
    Julio Anguita ancien maire de Cordoue, ancien secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne
    Ana Maria Araujo Freire, éducatrice et successeur légale de Paulo Freire, Brésil
    Luis Araujo, membre de la direction nationale du PSOL, Brésil
    Jorge Arrate, membre du Movimiento Amplio de Izquierda (MAIZ) (Mouvement élargi de gauche), candidat de la gauche aux présidentielles de 2009, Chili
    Valmir Assunção, député du Parti des travailleurs (PT), Brésil
    Alexandra Ayala-Marín,  journaliste «El Hoy», Equateur

    Mohand Bakir, journaliste, blogueur, Algérie
    André Bansart universitaire, Université Simon Bolivar de Caracas, Venezuela
    Houcine Bardi, docteur en droit, avocat au barreau de Paris, Secrétaire général et porte-parole du Parti du travail tunisien - France (PTT-F), Tunisie
    Ariel Basteiro, ancien député Nuevo Encuentro, Argentine
    Abdeljalil Bedoui, coordinateur et porte-parole du Parti tunisien du travail, Tunisie
    Aymen Belhadj, syndicaliste étudiant, Tunisie
    Tarek Ben Hiba, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ancien conseiller régional d’Ile-de-France, militant associatif de l’immigration, Tunisie
    Ahmed Benani, politologue et anthropologue des religions, Maroc
    Rosa Bofill Benet, responsable du secteur femmes de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Catalogne, Espagne
    Ghizlane Benomar, militante du Mouvement du 20 Février, Maroc
    John Berger, écrivain et critique d'art, Royaume-Uni
    Thierry Bodson, secrétaire général de la Fédération générale du travail de Belgique, Belgique
    Carmen Bohórquez, historienne, philosophe, Venezuela
    Carl Boileau, conseiller d'arrondissement du District de De Lorimier (Projet Montréal), Québec
    Blanca Flor Bonilla, maire d'Ayutuxtepeque, Salvador
    Afrânio Bopré, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
    Mustapha Bouaziz, universitaire, historien, Maroc
    Leonor Bravo, écrivain, Equateur
    Marinor Brito, ancienne sénatrice du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
    Monica Bruckmann, sociologue, Université fédérale de Fluminense, Brésil
    Alberto Burgio, philosophe et homme politique, Italie
    Pilar Bustos, peintre, Equateur

    Julio C. Gambina, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
    Rodrigo Cabeza, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et du Parlement latino-américain, Venezuela
    Marcelo Roman Campana, membre de la direction nationale du Pôle démocratique d'Equateur, Equateur
    Daniel Campiones, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
    Luiz Arnaldo Campos, Fondation Lauro Campos Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
    Javier Diez Canseco, député Parti socialiste, Pérou
    Teresa Carballeira, professeure de droit, Université de Saint-Jacques de Compostelle, Espagne
    Luis Casado, responsable des relations internationales Partido de Izquierda (PAIZ), Chili
    Bernard Cassen, journaliste, membre du Conseil international du Forum social mondial, France
    Carmen Castillo, écrivain, cinéaste, Chili
    Ramon Chao, journaliste et écrivain, Espagne
    Lakbira Chater, syndicaliste, Union marocaine du travail, Maroc
    Carlos Nelson Coutinho, professeur, intellectuel, Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil
    Ángel Crespo Sánchez, secrétaire général de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Barcelone, Espagne
    Norberto Crivelli, président du Parti suisse du travail, Suisse

    Erik de Bruyn, porte-parole de Rood! Belgique
    Armando de Souza, ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs portugais, Portugal
    Diether Dehm, député, producteur, auteur-compositeur Die Linke (La Gauche), Allemagne
    Jean-Maurice Dehousse, ancien bourgmestre de Liège, ancien vice-président du groupe socialiste au Parlement européen, ancien ministre, Belgique
    Demba Moussa Dembélé, directeur du Forum, économiste, chercheur, Forum africain des alternatives, Sénégal
    Nidia Diaz, députée du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) au Parlement centre-américain, Salvador
    Héctor Díaz-Polanco, anthropologue, Mexique
    Abderrezak Dourari, professeur des sciences du langage, Université d’Alger 2 (Tamazight), Algérie
    Benjamin Durand, professeur de réalisation cinématographique et responsable du département de formation intégrale de Vive TV Université nationale expérimentale des arts, Venezuela

    Mohamed Elaouni journaliste, coordinateur du Conseil national pour l’appui au Mouvement du 20 Février, coordinateur du mouvement pour une constitution démocratique au Maroc, membre du secrétariat du conseil national du PSU, Maroc
    Klaus Ernst, co-président de Die Linke, Allemagne
    Saul Escobar, membre du Parti de la révolution démocratique (PRD), Mexique

    Lindbergh Farias, sénateur, Parti des travailleurs, Brésil
    Saïd Fawzi, ancien président de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (Asdhom), Maroc
    Heloísa Fernandes, sociologue, Université de Sao Paolo, enseignante à l' École nationale Florestan Fernandes du Mouvement des sans terre (MST), Brésil
    Paolo Ferrero, secrétaire général du Parti de la refondation communiste, Italie
    Fernando Ferro, député Parti des travailleurs, Brésil
    Carlos Figueroa syndicaliste Fédération médicale d'Equateur, Equateur

    Giorgos Gavrilis, membre du Conseil exécutif et ancien vice-président de la Confédération centrale des travailleurs grecs, Grèce
    Mohamed Ghafri, militant du Mouvement du 20 Février, Maroc
    Paula Gil, initiatrice du mouvement Génération "à l’arrache" contre la précarité, Portugal
    Manolis Glezos, écrivain et ancien député européen, Grèce
    Richard Gott, journaliste et historien, Royaume-Uni
    Juan Goytisolo, écrivain, Espagne
    Dino Greco, directeur de Liberazione, Italie

    Mamdouh Habashi, secrétaire national Parti socialiste égyptien (PSE), Egypte
    Marta Harnecker, sociologue, Chili
    Tania Hermida, ancien député de l'Assemblée constitutionnelle, cinéaste, Equateur

    Vilma Ibarra, ancienne députée Nuevo Encuentro, Argentine
    Abdellaziz Iimoudane, membre du Parti de la voie démocratique, Maroc

    Francisco Jarauta, professeur, philosophe, écrivain, Université de Murcia, Espagne

    Fatima Khafagy, membre de la commission des relations internationales, Parti de l’Alliance populaire socialiste (APS), Egypte
    Hassan Khalil écrivain, docteur-chercheur en philosophie, Liban
    Mohamed Farid Khemisti, avocat, Algérie
    Michel Kilo, membre du Forum démocratique syrien, Syrie
    Leandro Konder, professeur, intellectuel, Brésil
    Jorge Kreynes, membre du Parti communiste, Argentine
    Oskar Lafontaine, ancien ministre, fondateur de Die Linke, Allemagne

    Mehdi Lallaoui, écrivain, cinéaste, Algérie
    Cayo Lara, secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne
    Junghee Lee, président Parti progressiste unifié, Corée du Sud
    Araceli Lemos, ancien député Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
    Felipe López Aranguren, sociologue et poète, Espagne
    Clara Eugenia López Obregón, présidente du Pôle démocratique alternatif, Colombie
    Gesine Löszch, co-président de Die Linke, Allemagne
    Clécio Luis, conseiller Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil

    Mohamed Makhlouf, journaliste-écrivain, Syrie
    Maria José Maninha, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
    Dionilson Marcon, député du Parti des travailleurs, Brésil
    Citto Maselli, scénariste et réalisateur, Italie
    Juliano Medeiros, coordination UNAMÉRICA, Parti Socialisme et liberté, Brésil
    José Luis Mendez, professeur à l'Université de Porto Rico, Porto Rico
    Youcef Merrouche, secrétaire national à l’immigration, Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie
    Samia Messaoudi, journaliste, Algérie
    Francine Mestrum, universitaire, membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), Belgique
    Willy Meyer, député européen Izquierda unida (Gauche Unie), Espagne
    Florent Michelot, directeur général de Option Nationale Québec, Québec
    Tarik Mira, député de Béjaia, Algérie
    Juan Carlos Monedero, professeur Université de Somosaguas, Faculté des sciences politiques et de sociologie, Espagne
    Mohamed Mouhajid, membre du bureau politique du Parti socialiste unifié, ancien secrétaire général, Maroc
    Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié, Maroc
    Salvador Muñoz, président de Partido de Izquierda (Parti de Gauche), Chili
    P.K. Murthy, syndicaliste The Lal Zhanda Coal Mines Mazdoor Union, Inde
    Roberto Musacchio, ancien député européen, Italie

    Marie Nacif Debs, secrétaire générale adjointe Parti communiste libanais, Liban
    Noureddine Najar, économiste, coordinateur d’Ettajdid-France, Tunisie
    Hassan Nekrache, universitaire, membre du secrétariat du Mouvement pour une constitution démocratique, Maroc

    Ana Elisa Osorio, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela et du Parlement latino-américain (Parlatino), Venezuela

    Luis Antonio Pasquetti, professeur Université de Brasilia, Brésil
    Hélena Pato, universitaire, fondatrice du Mouvement des femmes (MDM), résistante historique au régime de Salazar, Portugal
    Rodrigo Pereira, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil
    Orlando Perez, directeur du Journal El Telegrafo, Equateur
    Gustavo Pérez Ramírez, sociologue et membre de l'Académie d'Histoire de Quito, Equateur

    Khalid Rahel, militant des droits de l’homme, membre du secrétariat du Conseil national du Parti socialiste unifié, Maroc
    Carlos Raimundi, député Nuevo Encuentro, Argentine
    Beatriz Rajland, membre Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
    Gloria Inez Ramirez, député Pôle démocratique alternatif/ Parti communiste colombien, Colombie
    Ignacio Ramonet, directeur du Monde diplomatique en español, Espagne
    Ariovaldo Ramos, professeur de théologie et prêtre, Brésil
    Julia Ramos Sanchez, secrétaire exécutif de la Confédération nationale des femmes paysannes indigènes et originaires de Bolivie “Bartolina Sisa”, ancienne ministre du développement rural et des terres, Bolivie
    Rayhana comédienne, Algérie
    Alexis Rivas Toledo, anthropologue, ancien ministre du patrimoineh Equateur
    Randolfe Rodrigues, sénateur Parti Socialisme et liberté, Brésil
    Edmilson Rodrigues, député Parti Socialisme et liberté, Brésil

    Najib Saber, universitaire, Maroc
    Emir Sader, secrétaire général du Conseil latino-américain de sciences sociales (CLACSO) et membre du Conseil international du FSM, Brésil
    Napoleon Saltos, universitaire, Université centrale d'Equateur, Centre de pensée alternative, Equateur
    Marta Sanz, écrivain, Espagne
    Roberto Savio, membre du Conseil international du Forum social mondial, fondateur de l'agence Inter Press Service (IPS), Italie
    Johanne Schmidt-Nielsen, porte-parole du groupe parlementaire de l’Alliance Rouge-Verte et au Conseil municipal de Copenhague, Danemark
    Claude Semal, chanteur, auteur et comédien, Belgique
    Pascual Serrano, écrivain et journaliste, fondateur du site Liberacion, Espagne
    Ahmed Slimani, universitaire, directeur du centre d’études et de recherches Ben Saïd, Maroc
    Ahmed Smaoui, ancien ministre, Tunisie
    Ahmed Snoussi, artiste-humoriste, Maroc
    Joao Pedro Stedile, membre de la coordination du Mouvement des sans terre et de Vía Campesina, Brésil
    Niko Swarz, journaliste et écrivain, membre de la Comission des relations internationales du Frente Amplio (Front élargi), Uruguay

    G.M. Tamás, philosophe et ancien député, Hongrie
    Amauri Teixeira, député Parti des travailleurs, Brésil
    Milton Temer, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil
    Jean-Marie Théodat, professeur Université d'Etat d'Haïti et Université Paris 1, Haïti
    Alexis Tsipras, président du parti Syriza et de son groupe parlementaire, Grèce

    Attila Vajnai, président du Parti des travailleurs hongrois 2006, Hongrie
    Ivan Valente, président du Parti Socialisme et liberté, Brésil

     Mark Weisbrot, économiste et co-directeur du centre de recherche Center for Economic and Policy Research à Washington, Etats-Unis

    Bernard Wesphael, député (Wallonie), Belgique

    Fatem Zahra Touzani, avocate de l’Organisation pour les libertés d’information et d’expression (OLIE) et militante du Mouvement du 20 Février, Maroc  


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  • Les assemblées citoyennes du Front de gauche réservent parfois quelques bonnes surprises. Parmi un petit groupe venu discuter autour de deux membres du mouvement, lundi à Monistrol-sur-Loire, majoritairement plutôt âgé et comprenant beaucoup d'anciens enseignants et de militants cégétistes : quatre "jeunes". Une denrée plutôt rare en politique en dehors des mouvements organisés comme les "jeunes pop" de l'UMP ou le Mouvement de la jeunesse socialiste (MJS).

    Assemblée citoyenne du Front de gauche, lundi 2 avril à Monistrol-sur-Loire. © Antonin Sabot / LeMonde.fr

    Prenant beaucoup la parole, exposant des problèmes concrets comme leur situation à l'école ou s'interrogeant sur des points précis du programme de Jean-Luc Mélenchon, ils expliquent être venus pour en "savoir plus" sur un Front de gauche qui les attire... sans pour autant tous être sûrs de voter pour lui.

    Salomée Farget et Alan Pontvianne. © Antonin Sabot / LeMonde.fr

    Salomée Farget et Alan Pontvianne ont 17 ans. Tous deux lycéens en terminale L, ils ne pourront pas voter à la présidentielle, mais se préparent déjà pour les législatives.

    Il n'y a pas beaucoup de jeunes gens dans les meetings. La politique, ça ne vous intéresse pas ?

    Salomée : Pour beaucoup de jeunes, les politiques c'est tous les mêmes. Alors que c'est notre avenir qui est en jeu. Y'en a beaucoup qui disent qu'ils ont envie d'aller voter blanc, et ça, ça me touche parce que c'est comme si on ne pouvait rien changer. Beaucoup sont bornés, pensent que le monde est comme ça et qu'on n'y peut rien. Pas seulement des jeunes, il y a même des adultes qui pensent comme ça.

    Alan : C'est aussi qu'ils n'y pensent pas pour le moment. On n'a pas forcément envie de penser à ces problèmes-là, alors qu'ils sont bien là. Ce n'est pas une envie de pas voter, mais un manque d'éléments pour savoir pour qui voter.

    Est-ce que vous vous inquiétez pour votre avenir ?

    S. : Oui forcément j'ai peur pour mon avenir. Avec ce qu'ils nous pondent sur la sécurité sociale, je ne sais pas si demain je serai capable de me soigner, de soigner ma famille. Est-ce que je serai capable de faire le travail que j'ai envie de faire ? Je dis pas qu'on sera sur une planète de Bisounours, mais j'ai envie de voir plus de solidarité et pas de voir le monde s'écrouler plus qu'il ne l'est déjà.

    Vous arrivez à parler de politique avec vos amis ?

    A. : On arrive à en parler un peu. Pas avec la majorité. Moi ça fait peut-être deux mois seulement que je m'y intéresse. Si j'avais pas rencontré Salomé, je ne m'y intéresserais peut-être pas. Il faut plus nous en parler.

    S. : Y'a aussi une peur d'être jugée par rapport à ce qu'on va tenir comme propos et avoir comme idées. Inconsciemment, on a peur parce qu'on est dans une société ou tout le monde doit un peu être dans le même moule. Certains de mes copains me disent que je suis une utopiste. Ils pensent que c'est pas possible de changer les choses à notre âge. Alors que moi je pense que c'est dans les mentalités qu'on va faire bouger tout ça. C'est à notre âge que tout se change, et même avant.

    Est-ce qu'il y a une chose qui vous tient particulièrement à cœur et qui pourrait influencer votre vote ?

    S. : Je ne pourrais pas réduire à un seul sujet. Ce qui compte pour moi ça serait la tolérance et l'égalité des citoyens. Mais en fait tout m'importe.

    A. : C'est trop vague dans ma tête pour que je puisse dire un sujet qui me ferait voter pour quelqu'un. Pour l'instant, il y a plutôt des idées qui font que je ne voterai pas pour certains candidats, par exemple contre les idées de Marine Le Pen.

    Raphaël Saidani et Nicolas Kieffer. © Antonin Sabot / LeMonde.fr

    Nicolas Kieffer, 17 ans, lycéen en terminale S, ira voter pour les législatives et dit "faire de la pub pour que les gens aillent voter à la présidentielle".

    Raphaël Saidani, 31 ans, est le beau-frère de Nicolas. C'est Nicolas qui lui a fait découvrir la politique, il y a seulement quelques mois.

    Quel est votre rapport à la politique ?

    Raphaël : Moi, j'étais comme tout le monde, je me disais que la politique c'était pas pour moi. Comme j'entends au boulot : "Les politiques c'est tous les mêmes", et c'est par Nicolas que je m'éveille à ça. Je me dis maintenant qu'il faut que je prenne mon destin en main. Et j'essaie de le dire aussi à ceux que je connais. Petit à petit ça marche. Même si y'a encore beaucoup de gens qui ne savent pas s'ils vont aller voter.

     Dans votre lycée, les élèves parlent de politique ?

    Nicolas : C'est vrai que les jeunes s'en préoccupent pas tellement de la politique. Ils pensent à leurs études et pas à des trucs comme ça. Pour eux c'est loin, alors que moi je pense que ça influe sur le quotidien, que ça peut le faire changer. Ça arrive quand même qu'on puisse parler de politique entre nous. Souvent, ce qu'on fait quand même, c'est qu'on parle par exemple de ce qu'on voit dans notre programme en histoire, et on le met en relation avec la politique, avec ce qui est dit. On essaye de mêler ce qu'on apprend avec l'actualité, de voir ce qui colle ou ce qui va pas.

    Est-ce qu'il y a une chose qui vous tient particulièrement à cœur et qui pourrait influencer votre vote ?

    N. : Je ne sais pas comment le résumer, mais faudrait pouvoir arrêter la politique d'austérité en Europe et changer ce système.

    R. : Moi, ça serait plus l'environnement. Remettre l'humain à sa place sur la planète.

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