• Débat Le Pen / Mélenchon : le masque est tombé !

     image 72649476 Voilà ça y est c'est fait !! Le fameux débat (ou non débat selon les points de vue) entre Le Pen fille et le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon a eu lieu. Nous étions des milliers de camarades à l'attendre cette confrontation car dans nos esprits, elle devait être l'aboutissement d'un long travail de terrain, celui des militantes et militants du camp des héritiers de la résistance. Au quotidien, à la porte des entreprises, dans les quartiers populaires, à la sortie des lycées et universités, partout nous démasquons l'imposture politique, le poison démocratique, la bêtise politique , l’infâme politique du clan Le Pen.

     

    L'émission d'hier soir sur France 2, des paroles et des actes, devait nous permettre devant des millions de téléspectateurs de discréditer celle qui serait, d'après les biens pensants, la porte parole de la classe ouvrière, des laissés pour compte, des invisibles. Les quelques lignes dans la presse d'aujourd'hui, et les discussions que nous pouvons avoir les uns et les autres montrent qu'effectivement Jean Luc Mélenchon a ramené Le Pen fille à ce qu'elle est réellement : une imposture politique, une gesticulante marchante de haine et d'idiotie. Comme l'a rappelé le candidat du Front de Gauche hier soir : elle et son parti ne servent à rien, ni au premier ni au second tour, hormis la volonté de véhiculer de la haine, de la violence et du mépris.

     

    Le non-remboursement de l'avortement par la sécurité sociale sauf pour les femmes les plus riches, la suppression de l'aide médicale d'urgence en oubliant que les microbes n'ont pas de papiers et ne font d'ailleurs aucune différence entre « un bon français » et l'étranger qui serait responsable de tous les maux de la terre. Au conseil régional Nord Pas-de-Calais, là où elle siège avec ses amis, elle s'est opposée à la subvention régionale au secours populaire français, elle a refusé de soutenir un plan de mise au norme et de rénovation de l'habitat social sur le secteur d'Hénin-Carvin, elle a voté contre la mise en place du pass contraception pour les lycéens de la région. Nous pourrions multiplier les exemples démontrant l'imposture, le mépris envers les français les plus modestes. La réalité, c'est que nous sommes, nous les militantes et militants du PCF et du Front de Gauche en train de faire tomber le masque de l'imposture partout où nous le pouvons.

     

    Tout cela sans évoquer la décision de ne pas débattre avec Jean Luc Mélenchon. Oui un mot tout de même sur cette courageuse fuite de la dirigeante du parti de la haine. Cette stratégie, il paraît clair qu'elle était la plus mauvaise que pouvait emprunter Le Pen fille. Son petit numéro n'a convaincu strictement personne ou plutôt si, il nous a convaincu d'une chose : c'est que Le Pen fille est incapable de défendre l'indéfendable lorsqu'elle fait face à un homme intellectuellement et politiquement bien supérieur. Et déjà elle le démontre face à l'économiste de BFM, François Lenglet, qui n'a obtenu aucune réponse de l'épouvantail politique sur les questions économiques. Tout simplement parce que Le Pen fille ne maîtrise absolument pas ces sujets et que son programme n'en est en réalité pas un, les approximations laissant place bien souvent à l’aberration. Le ridicule de Le Pen fille et l'intransigeance de Jean Luc Mélenchon poussent même les spectateurs sur le plateau au fou-rire. On croit rêver et pourtant, le Front National se ridiculise en direct devant des millions de téléspectateurs.

     

    On peut donc tirer deux conclusions majeures de la « prestation » de Le Pen fille hier soir. La première, elle nous vient du débat avec Henri Guaino. La plume de Sarkozy a pu débattre 20 minutes avec l'invitée. L'intégralité de la discussion s'est faite autour de l'immigration vue comme un problème par le conseiller sarkozyste. Confrontation de chiffres, de méthodes pour au final tenter de délivrer un diplôme à celui ou celle qui est le plus à même à remplir les charters, à nier nos valeurs, à refermer la France sur elle-même. Le débat entre ces deux tristes personnages a été une preuve de plus (si il en fallait une) de la connivence entre l'UMP de Sarkozy et le FN de Le Pen fille. A l'image de ce basculement de toute la droite en Europe, Guaino a magistralement montré que la frontière entre son parti et celui de l'extrême droite était bien mince. La ligne rouge est pratiquement franchie. La copie devient plus originale que l'original lui-même.

     

    Venons-en maintenant au second enseignement de la soirée et nous l'avons largement évoqué déjà. Le Front National est une imposture politique et sociale. Elle n'a eu de cesse d'affirmer vouloir tout au long de l'émission défendre ses idées, son programme. Pourtant je suis incapable de citer ici une proposition concrète, expliquée, justifiée qu'aurait évoqué l'admiratrice de Brasillach. Quand France Télévision lui offre la possibilité de se confronter à quelqu'un qui l'a combat politiquement elle fuit le débat et elle se pose en victime d'un système dont elle est une des actrices de premier plan pourtant. Elle a choisi la plus mauvaise des postures en refusant le débat et l'argumentaire sur lequel elle se base pour justifier ce refus est aussi ridicule que ces petits numéros de femme importante. En réalité, elle savait très bien qu'elle ne ferait pas le poids face au seul opposant vraiment sérieux auquel elle se confronte dans cette présidentielle. Elle savait parfaitement que l'homme qui a répondu à l'invitation de France 2 pour se confronter à elle, a entre ses mains les arguments et la force politique capables de terrasser son infâme parti et ses nauséabondes idées. Elle savait en somme, que pas une seconde elle aurait pu résister contre le message de vérité et d'intelligence dont Jean Luc Mélenchon se fait le porte parole. Le masque est tombé, circulez il n'y a plus rien à voir !

     

    Je voudrais terminer ce petit billet par une simple remarque concernant le fade et pénible Franz Olivier Giesberg. Qui est-il pour affirmer en toute fin d'émission comme un quasi message messianique, que la France vit au-dessus de ses moyens, qu'une cure d'austérité pour un peuple c'est finalement pas si terrible pour peu qu'on se lance comme objectif de ressembler au formidable, au spectaculaire modèle allemand ? Oui il est beau le modèle allemand. Pas de salaire minimum, 2 millions de travailleurs allemands payés moins de 6 euros de l'heure, 20% des travailleurs allemands sont des travailleurs pauvres, pas de sécurité sociale, pas de système de retraite comme on peut l'entendre communément … Voilà ce qu'est le modèle allemand tant admiré par Giesberg. Si lui trouve cela comme étant un idéal, pas nous au Front de Gauche !!

     

    G.S


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :