• De mémoires d’ouvriers

    Un film de Gilles Perret

    production La vaka
    et la cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain

    Ce film commence par une histoire locale et finit par raconter la grande histoire sociale française !


    De la naissance de l'électrométallurgie, en passant par les grands travaux des Alpes et la mutation de l'industrie, jusqu'au déploiement de l'industrie touristique, c'est l'histoire ouvrière en général que racontent les hommes rencontrés par Gilles Perret.


    Dignes et lucides, ils se souviennent de ce qu'ils furent et témoignent de ce qu'ils sont devenus dans la mondialisation.

    De mémoires d’ouvriers

    Sortie nationale le 29 février 2012

    De mémoires d'ouvriers - Synopsis

    De l'évocation de la fusillade de Cluses (1904) où les patrons tirèrent sur les ouvriers grévistes au témoignage d'un ouvrier d'aujourd'hui à l'usine de La Bâthie, le film de Gilles Perret, utilisant les images d'archives de la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain, construit la mémoire des ouvriers des montagnes de Savoie.


    Il fait vivre ses interlocuteurs d'aujourd'hui (ouvriers de la métallurgie, ouvriers-paysans en retraite, prêtre-ouvrier, ouvriers du bâtiment, syndicalistes, cadres d'entreprise, historiens) par la saveur, l'émotion, le naturel de leur parole qu'il intègre à l'espace et aux gestes de leur vie.


    Il confronte avec sympathie leurs souvenirs avec des images d'archives qui restituent la vie ordinaire des ouvriers d'autrefois, à l'usine, au chantier, à la campagne, une vie qui n'est pas dite par des mots.


    En passant de l'activité industrielle suivie par les grands travaux des Alpes, puis par la construction des stations de ski qui voit l'économie de service supplanter l'économie de production, c'est aussi l'histoire économique du dernier siècle qui est racontée. Sur fond de rapports sociaux plus ou moins favorables à la classe ouvrière, ce sont des hommes droits et lucides qui expriment leurs souvenirs.


    Au-delà du seul territoire savoyard, le film atteste sans nostalgie de la mutation d'un monde ouvrier qu'on ne voit plus, menacé de disparition par la logique économique de la mondialisation. Il interroge une histoire en train de se faire, celle des oubliés de l'histoire, rendant dignité à des visages anonymes, à des gestes perdus, à des convictions incarnées. C'est si vrai, la puissance d'illusion du cinéma est si forte que l'émotion est au cœur du film.

    « Le problème est posé : qu’est-ce qu’on a fait de notre industrie ? J’ai l’habitude de dire que si il y a eu des décisions politiques qui ont laissé partir les usines, on peut bien avoir des décisions politiques qui fassent l’inverse. » Henri Morandini / ouvrier, protagoniste du film.

    « C’est un film moderne qui raconte ce qui a disparu et que nous devons absolument revitaliser. Nous en avons les capacités, les compétences et les énergies » Mino Faita / ouvrier devenu professeur d’histoire, protagoniste du film.

    « J’ai honte d’avoir travaillé pour ce monde (le tourisme de luxe en Savoie), car je suis presque complice de recel. C’est de l’argent volé (…) Ils viennent faire les beaux, ici, avec des tapis rouges… Et nous, on les accueille, parce qu’ils nous donnent du travail. » Bernard Anxionnaz / prêtre ouvrier, protagoniste du film.

    Avant-première "politique" de "De mémoires d'ouvriers"

    Débat à l'issue de l'avant-première du film "De mémoires d'ouvriers" de Gilles Perret à Paris en présence des responsables politiques de gauche. Animé par Edwy Plenel et Patrick Apel-Muller et en présence de Martine Billard PG, Pierre Laurent PC, Pascal Durand EELV, Alain Krivine NPA et David Assouline PS ainsi que les ouvriers du film.

    http://www.dememoiresdouvriers.com/accueil.html



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